Divine Comédie
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Une nouvelle drogue circule en ville... La Morsure.
 
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 Electronic Humanoid [85%]

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Jillian Mackenzie

Jillian Mackenzie


Messages : 2
Date d'inscription : 18/01/2011

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MessageSujet: Electronic Humanoid [85%]   Electronic Humanoid [85%] Icon_minitimeVen 15 Avr - 18:08

Hell... Come
to the Divine Comedy



Electronic Humanoid [85%] Jiji10

    TARANTINO Jillian Mackenzie
    Carrie-Ann Moss

    Description Rapide
    À 29 ans, Jillian est une femme accomplie et indépendante. En apparence elle vit aussi banalement que l’on peut vivre à Pittsburg : elle travaille comme vendeuse dans une boutique de fringues, fume clope sur clope, traîne à droite à gauche, pas toujours dans les endroits les plus clean, etc. Une âme en perdition parmi les autres, discrète et pas plus étrange que la moyenne. Mais la demoiselle cache bien son jeu. Sur la toile, on la connaît sous le nom d’Artémis : un pirate informatique extrêmement doué qui mène les autorités par le bout du nez. Tout le monde ignore sa véritable identité et ce n’est pas prêt de changer. Qui donc irait se méfier d’un brin de femme comme elle ?





identification rapide
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    Statut / Métier : Vendeuse dans une boutique vintage, pirate informatique.
    Originaire de : New-York, USA.
    Orientation sexuelle : Hétéro.


entrons dans les détails
.

Histoire : en cours
Du plus loin qu’elle s’en souvienne, Jillian a toujours connu son père comme un homme contrarié, constamment en colère contre n’importe qui, n’importe quoi : le toaster grillant trop ses tartines le matin, les bouchons qui allaient le mettre en retard sur le chemin du travail, ces démocrates dont les idées populistes conduiraient le pays à la ruine, les domestiques et leur maladresse, etc. Il y avait peu d’instants de répits dans cette immense diatribe qui s’étalait depuis le levé jusqu’au couché du soleil, même lorsque l’homme parvenait exceptionnellement à aménager une journée de son emploi-du-temps pour accompagner sa fille au parc. C’est que William Tarantino n’était pas n’importe qui, ses dents longues et son sens aigu du commerce en avaient fait quelqu’un, un businessman d’importance dont l’entreprise informatique enregistrait chaque année un chiffre d’affaire en centaines de millions de dollars.

Jillian vint au monde dans une famille qui ne manquait pas d’argent, au contraire. Elle eut sa première bicyclette avant d’apprendre à en faire, les étagères et les placards de sa chambre étaient encombrés de jouets que deux femmes de ménage s’empressaient de ranger pour elle dès qu’elle les abandonnait sur le tapis, et il suffisait qu’elle le demande pour que son père lui offre ce qu’elle désirait. Elle vivait dans un royaume dont elle était la princesse, celle à qui l’on permet tous les caprices. Un sort que bon nombre d’enfants auraient pu lui envier, pourtant la gamine comprit bien vite que si sa vie était remplie d’objets matériels qu’elle pouvait empiler les uns sur les autres jusqu’à ce que la villa familiale vomisse poupées et petites robes d’été, elle manquait en réalité cruellement d’amour. Victime d’un accident de voiture malheureux, Mackenzie Tarantino mourut des suites de ses blessures au Presbyterian Hospital. Les docteurs firent tout ce qu’ils purent mais ils n’empêchèrent pas plusieurs hémorragies de se déclarer jusqu’à ce qu’un important saignement dans le cerveau ne court-circuite tout espoir. Jillian n’avait que six ans à l’époque, elle ne comprit pas très bien pourquoi on lui disait qu’elle ne reverrait plus jamais sa mère, ni pourquoi les gens étaient si tristes au cimetière, mais peu à peu la présence de l’absence s’insinua en elle, douloureuse. Ne plus jamais entendre le son de sa voix, ne plus jamais sentir l’étreinte maternelle qui vous rassure au milieu de la nuit lorsque vous avez fait un cauchemar, ne plus la voir apparaître pour vous secourir à chaque fois que vous tombez, apprendre ce que la mort signifiait véritablement fut une épreuve difficile pour la petite fille. Anéanti par la perte brutale de sa femme, William Tarantino noya son chagrin dans le travail, allongeant les heures passées au bureau et multipliant les voyages d’affaire plutôt que de rentrer chez lui auprès de sa fille. Ce n’était pas un mauvais père, il ne savait tout simplement pas comment s’y prendre. Jillian ne dit rien, elle laissa passer une année, deux, puis trois, et puis elle renonça à ce que tout cela change, à ce que l’habitude redevienne le remède passager. Lorsqu’elle avait le courage d’en parler à son père, il levait les yeux au ciel et laissait retomber ses grandes mains contre ses cuisses alors qu’il s’exclamait de sa voix grave qui était comme un tremblement de terre : « Tu crois peut-être que ça me fait plaisir et que l’argent tombe du ciel ?! Si je ne suis pas à mon bureau c’est la bérézina, tout le monde fait n’importe quoi ! Des incapables, je suis entouré d’incapables. On ne peut compter que sur soi dans le monde des affaires, retiens bien ça ! ». Et ainsi commençaient les discours interminables sur l’importance du leadership, des études, et de l’ambition personnelle. Le lendemain, en guise d’excuse maladroite, elle découvrait un paquet pendu à la poignée de sa chambre, contenant un gadget de plus comme un nouvel i-phone. Un objet froid fait de métal et de plastique que Jillian observait d’un air placide avant de le jeter sous son lit. Elle en vint à détester la richesse qui l’entourait et la privait de ce qui lui restait de sa famille, allant jusqu’à nier toute connexion avec le célèbre cartel Tarantino devant ses camarades de High-School. L’argent était un vice puissant qui corrompait jusqu’au cœur des Hommes, les plongeant dans l’âpre solitude de l’avidité. Le pire c’est que plus ils en avaient et plus ils en redemandaient… Jillian était encore jeune lorsqu’elle comprit l’absurdité de la société dans laquelle elle vivait : cela la marqua à jamais.

À dix-huit ans la jeune héritière obtint sa Graduation avec les honneurs, ainsi qu’une place à la prestigieuse université de Berkeley où elle étudierait les sciences informatiques. La Californie était à l’autre bout des États-Unis mais aller s’y installer ne laissa aucune déchirure dans son cœur. Au contraire, elle espérait beaucoup de ce changement d’air, de nouveaux horizons s’offraient à elle et elle comptait en profiter un maximum. Son père se proposa de lui payer un loft en ville, ainsi qu’une voiture pour se rendre à l’école, mais elle insista pour emménager directement sur le campus dans une chambre étudiante ordinaire qu’elle partagerait avec deux autres filles. Encore une fois elle faisait de la résistance, rejetant un mode de vie opulent et luxueux envié par plus de la moitié de la population mondiale. Cette attitude avait le don d’exaspérer William Tarantino mais il finit par consentir à cette lubie de modestie qui s’était emparée de sa fille depuis l’adolescence, non sans pester et tempêter à voix haute que, lui vivant, elle ne deviendrait pas une communiste. S’il croyait que tout cela avait à voir avec un quelconque mouvement politique il avait tord sur toute la ligne, mais Jillian avait renoncé à le lui faire comprendre. Le jour de son départ, elle se contenta de l’embrasser sur la joue avant de franchir les barrages de sécurité du Kennedy Airport. Ses années californiennes furent riches tant sur le plan humain que professionnel : elle découvrit les premiers amours véritables, les premières désillusions, cruelles, les déboires et les joies de la vie en communauté, les amitiés qui se brisent et se reconstruisent, ses talents pour l’informatique, etc. Et plus important encore, elle apprit à devenir une femme et à s’épanouir comme telle. Lorsqu’elle revint à New-York avec ses diplômes en poche, la petite fille avait bien grandit au point qu’il était parfois difficile de la reconnaître. Les amis et les associés de son père qui l’avaient connu à l’époque où elle jouait encore à la marelle ou était une adolescente revêche en mal d’assurance s’émerveillaient de son intelligence et de son savoir-faire. Emerson Watts fut le premier à conseiller que l’héritière intègre son équipe de recherche en Software, une suggestion qui fut accueillit à l’unanimité et avec enthousiasme face à laquelle Jillian ne sut pas dire non. Ce n’est pas qu’elle n’en avait pas envie, il lui tardait de faire ses preuves après toutes ces années passées sur les bancs de l’école, mais elle n’eut pas le temps de mûrir sa propre décision et se laissa entraîner par le cours de événements plus qu’elle ne choisit d’y participer. C’est un ainsi, par un coup de piston, que la jeune femme rentra dans la vie active et découvrit la monotonie de celle-ci.

Boulot, métro, dodo. La torpeur du quotidien finit par draper la demoiselle d’un lourd manteau d’habitudes et d’automatismes que ses épaules avaient de plus en plus de mal à supporter. Sa vie réglée comme sur du papier à musique lui semblait irréelle et futile. Elle regardait le flot humain se presser dans les rues de New-York pour se rendre au travail et elle se demandait inlassablement : pourquoi ? Cela lui arrivait souvent de s’assoir sur le banc d’un parc ou de se poster à la fenêtre de son appartement et d’observer la machinerie invraisemblable qui faisait son train de vie sous ses yeux, sans se soucier de personne. Elle ne pouvait pas continuer ainsi… Le front collé contre la vitre du New-York City Subway, son i-pod diffusant un morceau de Cocoon dans ses oreilles, Jillian avait vingt-quatre ans lorsque le train souterrain fit crisser ses freins et entra en gare de la Kingston Avenue. En plein cœur de Brooklyn, cette station n’avait rien de particulier, elle n’était pas plus belle, plus sale ou plus accueillante que toutes les autres. Pourtant, obéissant à un instinct anonyme, les jambes de l’héritière se mirent en action : elles se tendirent puis marchèrent à grands pas vers la sortie jusqu’à un taxi qui la mena jusqu’à un concessionnaire où elle acheta une voiture d’occasion. Jillian prit la route et partit vers l’Ouest. Elle s’était interdit de réfléchir à ce qu’elle venait de faire jusqu’à ce que la sonnerie de son portable lui rappel qu’elle avait des comptes à rendre au patron qu’elle venait de planter, à savoir son père. Il était furieux, s’exhortant à l’autre bout du fil que si elle ne rentrait pas tout de suite, si elle n’arrêtait pas là son caprice d’enfant gâtée, les conséquences seraient sévères, il ne lui pardonnerait pas de n’en faire qu’à sa tête alors qu’elle était devenue une adulte, et blablabla… Le visage de la demoiselle n’avait pas cillé, elle écoutait la voix de son père lui hurler dans les oreilles sans piper mot, et on lisait la même sérénité dans son regard lorsqu’elle appuya sur la touche « raccrocher ». Les péripéties et les événements qui rythmèrent ce road-trip improvisé furent trop nombreux pour être racontés. Disons que Jillian découvrit une autre façon de vivre. Elle allait de ville en ville, de petits boulots en petits boulots, elle rencontrait des gens puis leur disait au revoir. Elle ne s’attardait pas plus longtemps que quelques mois au même endroit.

C’est à cette époque qu’elle rencontra Eli Johnson, un gars sur les routes, comme elle, qui cachait derrière la façade du garagiste ou du videur de bar une identité toute autre. La nuit venue, il devenait « Mitnick » un pirate informatique connu pour avoir notamment infiltré le réseau du Pentagone ou du NORAD. Séduit par le génie de la demoiselle, il lui ouvrit les portes de ce monde obscur. À partir de là naquit « Artemis », un nouveau cauchemar pour les autorités chargées de traquer et punir les criminels de l’informatique. Ce qui motivait Jillian ce n’était pas l’argent, elle en était dégoûtée à force d’en avoir trop eu. Plusieurs fois elle détourna les fonds d’une entreprise multimilliardaire pour financer la construction d’un orphelinat au Mexique ou d’une école au Mali sans garder le moindre dollar pour elle. Peut-être sa façon à elle de se racheter pour des actions moins honorables. Ce qui la motivait, elle n’aurait su dire ce que c’était, un sentiment qui lui venait des tripes ou le goût du risque. Qui sait ? Dans une société aussi absurde que la sienne, elle ne se sentait pas coupable de ne pas avoir d’argument valable. Les vampires rendaient-ils des comptes, eux ? C’est également à cette époque que Jillian Mackenzie Tarantino disparut définitivement de la circulation. Plus rien ne la raccrochait à ce passé révolu, elle adopta alors le prénom de sa mère comme nom de famille et apprit à vivre sous le radar. Ce n’était pas bien compliqué dans une société régit par l’informatique ; elle obtint des faux papiers facilement grâce aux contacts d’Artemis, s’habitua à toujours payer ou recevoir de l’argent en cash, à travailler au black, à acheter des téléphones prépayés, etc. Cette vie clandestine lui convenait malgré ses inconvénients et sa dangerosité. Elle jouait avec le feu et trouvait cela parfaitement satisfaisant.

Autre(s) personnage(s) connu sur le forum :
Requiem : Ils se sont rencontrés à deux ou trois reprises, pour affaire : le vampire avait besoin des talents d’Artémis et Jillian prétendit jouer l’intermède entre les deux. Il ignore donc qui elle est vraiment.

Physique et caractère :
« Jillian Tarantino ? C’était de loin la meilleure de mes élèves à l’époque ! Elle était toujours très appliquée et modeste, jolie aussi mais je ne l’ai jamais vu en jouer, comme si elle ignorait qu’elle pouvait être attirante. Elle a du en briser des cœurs ! En tout cas, c’est sûr qu’elle n’est pas de ceux qui cherchent à se grandir ou se faire remarquer malgré son talent ou la réputation de son père. Elle avait même tendance à cacher son lien de parenté avec lui, ce qui est plutôt drôle lorsque tant d’autres élèves ne se gênent pas pour utiliser l’influence de leur famille afin d’obtenir quelques privilèges. J’ai plusieurs fois eu l’impression qu’elle avait honte de la fortune et de la réussite de sa famille bien que, comme je le lui ais souvent expliqué, il n’y avait aucune raison à cela. Mais elle fuyait ces conversations comme la Peste et, au final, je n’ai jamais été capable de savoir le pourquoi d’une telle gêne. Jillian n’aimait pas parler de ses problèmes ou de ses difficultés à quelqu’un d’autre qu’à sa propre conscience. »
Mr Petrovski, professeur en programmation et développement informatique à la Berkeley University.

« Une louve solitaire peut-être pas très loquace mais qui a néanmoins le cœur sur la main. J’aimerais parfois que plus de monde apprenne à découvrir le véritable visage de Jillian avant de s’arrêter à sa froideur naturelle. Il suffit parfois de faire fondre la glace avec patience pour délivrer un océan de douceur. Mais en même temps ça me ferait chier… Si c’était possible je voudrais la glisser dans la poche de mon jean et la garder pour moi seul. »
Eli Johnson, l’ami fidèle.

« Quand j’ai vu cette fille rentrer par la porte du bar, je me suis dis qu’un morceau de femme pareil il fallait absolument que je croque dedans. Elle avait ce truc mystérieux tellement sexy que dégagent les beautés froides, je sais pas si vous voyez ce que je veux dire. Enfin bref, je me suis pris un râteau phénoménal dont je suis pas fier. Ça lui a même pas prit deux minutes pour me faire comprendre que je la lourdais et qu’elle attendait quelqu'un d’autre. C’est toujours pareil avec les jolies meufs : c’est toutes des conasses. »
Un habitué du « Wild Life Bar » à New-York.

« Nous avons été amies pendant un moment et je peux vous dire qu’en trois ans d’amitié je n’ai rien appris de plus sur Jillian Mackenzie que ce qu’elle a bien voulu me raconter ! Sa famille, son enfance, ou ce qui se passe véritablement dans sa tête, tout ça est et restera un mystère total, même pour moi. Ça a son charme au début, on est fier d’avoir une amie si intrigante, intelligente et charismatique mais, croyez moi, ça fini par vous mettre sur les rotules. C’était quelqu’un de bien, mais je n’ai pas supporté qu’après tout ce temps elle semble toujours m’accorder autant de confiance qu’à une étrangère. Alors j’ai coupé les ponts plutôt que d’en souffrir. Aujourd’hui encore quand je repense à elle j’ai un pincement au cœur, je l’aimais comme une sœur et je mettrais du temps à l’oublier, si un jour j’y arrive. »
Andrea Miller

« La voisine du dessus ? C’est une petite adorable qui me dit toujours bonjour quand elle me croise et qui m’aide à porter mes courses si j’ai les bras chargés. Si les jeunes étaient tous comme elle il y aurait moins de voyous dans les rues ! »
Mme Richard, retraitée et ancienne voisine d’immeuble.

« Une putain de génie ! Cette gamine m’a tiré d’un mauvais pas en hackant le système des archives de la Sécurité Intérieure et en supprimant des données qui me concernait. Elle a fait ça pour la thune, je le sais bien, mais l’honneur c’est important chez nous : je lui en dois une à l’avenir. »
John-Smith Burrows, un dealer du Bronx.

Ce que vous voulez qu'on sache sur votre personnage :
_ a un tatouage sous la nuque : quatre ronds noirs alignés verticalement et rapetissant en circonférence depuis le haut vers le bas
_ a une voix basse enrouée de nature qui l’empêche de crier
_ dispose d’une mémoire photographique
_ ne supporte pas le bruit des ongles qu'on fait crisser sur un tableau
_ préfère la tarte au citron à la tarte à la rhubarbe
_ ne croit pas en Dieu


le joueur / la joueuse
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    Comment avez-vous connu le forum? : J'ai suivi un lapin blanc.
    Ce qui a poussé votre inscription : Le contexte, l'équipe administrative, les gens déjà inscrits : bref.
    Avez- vous des critiques à faire ? Pour l'instant même pas mais vous inquiétez pas je sais où me plaindre si besoin est !
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